ASVEL – Dijon : La JDA à la poursuite de son premier exploit à l'extérieur chez un cador

Lyon-Villeurbanne - Dijon

SAMEDI 22 NOVEMBRE, 20H30 EN DIRECT SUR DAZN

Les joueurs 

Adam Atamna. "Bon sang ne saurait mentir". Le fils de l'emblématique Karim Atamna commence à se faire un prénom sous le maillot de l'ASVEL. Pur produit de la formation villeurbannaise, le jeune arrière incarne la nouvelle génération dorée du club. Lancé dans le grand bain de la Betclic ÉLITE pour apporter sa fougue et son insouciance, Adam a hérité du "poignet" paternel : c'est un shooteur redoutable capable de sanctionner n'importe quel relâchement défensif. S'il est encore en phase d'apprentissage au sein de l'armada rhodanienne, ses entrées en jeu sont toujours synonymes d'intensité. Face à Dijon, il aura à cœur de montrer qu'il a le niveau pour bousculer les hiérarchies. Il réalise un début de saison prometteur pour son âge avec 9,6 points, 40% à 3 points et 2 passes pour 9 d'évaluation en 18 minutes de moyenne.  

Robin Ducoté. L'enfant du club et le symbole de la formation dijonnaise. Arrière dynamique et gros bosseur, Robin Ducoté est l'un des dangers majeurs de la JDA derrière l'arc. Dans le système rigoureux de Dijon, il est l'étincelle offensive capable de punir la moindre aide défensive adverse. Son jeu sans ballon est un modèle du genre : il court énormément pour se démarquer et dégainer en une fraction de seconde. Face à l'ASVEL, il aura la lourde tâche de défendre sur les qualités athlétiques des Villeurbannais tout en gardant sa lucidité pour artiller de loin. Ses stats cette saison : 5,8 points, 40% à 3 points et 1,3 rebonds pour 4,8 d'évaluation en 19 minutes.  

Le chiffre

87,7. C'est le pourcentage de réussite aux lancers-francs de la JDA Dijon, ce qui en fait l'équipe la plus adroite de toute la Betclic ÉLITE sur la ligne de réparation. Cette précision chirurgicale contraste avec celle de l'ASVEL, qui pointe à la 6e place du classement dans cet exercice avec un honnête 76,1 %. Ce chiffre risque de peser lourd dans un match qui s'annonce défensif et accroché. Si la rencontre se joue dans le "money-time", chaque faute commise par l'ASVEL se transformera quasi-automatiquement en points pour Dijon. Pour les Villeurbannais, la consigne sera claire : éviter d'envoyer les Dijonnais sur la ligne, sous peine d'être punis par cette efficacité redoutable de près de 90%

La dynamique

Le duel oppose un géant européen à son "poil à gratter" préféré. LDLC ASVEL (3e) doit gérer l'enchaînement infernal entre l'EuroLeague et le championnat. Si l'effectif est pléthorique, la fatigue est souvent le pire ennemi des Rhodaniens le week-end. L'ASVEL voyage très bien en championnat (4 victoires en 4 matchs) mais est moyen domicile avec un bilan de 2 succès pour 2 revers. Si elle a parfois du mal à tuer les matchs contre des équipes disciplinées, l'ASVEL reste sur 2 succès de suite. La JDA Dijon (11e) arrive dans le Rhône avec une statistique choc : Les Bourguignons n'ont encore jamais gagné loin de chez eux cette saison, 4 matchs pour autant de défaites. Ils viennent donc à l'Astroballe pour réaliser une première, eux qui sortent d'un succès autoritaire contre Gravelines-Dunkerque (109-83). 

L’an dernier 

Le dernier duel entre les deux formations reste un souvenir brûlant de suspense. Dans le sprint final de la saison régulière, l'ASVEL s'était imposée sur le fil du rasoir, 84 à 83, face à une équipe de Dijon héroïque. Ce soir-là, c'est Théo Maledon qui avait endossé le costume de sauveur. Le meneur international avait éclaboussé la rencontre de son talent en inscrivant 23 points, portant l'attaque villeurbannaise sur ses épaules. Dijon revient donc avec un sentiment de revanche, bien décidé à faire basculer ce point d'écart en sa faveur cette saison.