Après des années d’attente et un projet ambitieux mis en place par Tony Parker, l’ASVEL Lyon-Villeurbanne a enfin concrétisé ses ambitions en remportant la Jeep ÉLITE. La saison régulière a vu l’équipe de Zvezdan Mitrović imposer sa domination grâce à un collectif solide et un mélange d’expérience et de jeunesse. L’éclosion de Théo Maledon, l’efficacité redoutable de Charles Kahudi, et les performances de David Lighty ont permis à l’ASVEL de terminer en tête de la saison régulière avant de survoler les playoffs.
En finale, Villeurbanne a affronté l’AS Monaco dans une série haletante. Les Monégasques, emmenés par Norris Cole et Dee Bost, espéraient briser leur malédiction en playoffs. Mais l’ASVEL, portée par son public, a été implacable et s’est imposée pour décrocher son 19ᵉ titre de champion de France, mettant fin à une disette qui durait depuis 2016.
Toujours parmi les favoris, Monaco a une nouvelle fois confirmé son statut de poids lourd en Jeep ÉLITE, dominant la saison régulière sous la direction experte de Sasa Obradović. Avec un Dee Bost omniprésent et un DJ Cooper brillant en chef d’orchestre, les Monégasques ont séduit par leur maîtrise et leur constance. Cependant, malgré des playoffs prometteurs, ils ont buté sur une ASVEL trop bien armée, laissant un goût amer à une équipe ambitieuse qui reste néanmoins un sérieux prétendant au titre pour les saisons à venir. À Strasbourg, la SIG a traversé une saison en demi-teinte, loin de ses standards habituels. Longtemps pénalisée par les blessures et une irrégularité persistante, l’équipe alsacienne s’est arrêtée en demi-finales malgré les belles prestations de Youssoupha Fall et Jarell Eddie, des motifs d’espoir pour un club en quête de renouveau.
Durant toute cette saison, Dijon et Limoges ont incarné les belles surprises de l’année. Dijon, menée par le spectaculaire David Holston, a émerveillé par son basket audacieux et son collectif soudé, bousculant plusieurs grosses écuries. Limoges, de son côté, a retrouvé des couleurs après des années plus difficiles, porté par un Samardo Samuels solide et un Dwight Hardy décisif, ravivant ainsi la flamme d’un public fidèle. Une saison riche en émotions où chaque formation a apporté sa pierre au spectacle d’une Jeep ÉLITE de plus en plus relevée.
Les faits marquants de la saison
Sekou Doumbouya après 3 saisons à Poitiers et Limoges, s’inscrit à la NBA Draft 2019 et sera sélectionné en 15e position par Detroit Pistons.
Les Trophées de la Saison 2018-19
M.V.P : David Holston (Dijon) | Meilleur Marqueur : Devin Ebanks (Châlons-Reims) – 18.8 pts | ||
Entraîneur de l’Année : Pascal Donnadieu (Nanterre) | Meilleur Rebondeur : Youssou Ndoye (Bourg-en-Bresse) – 8.8 rbs | ||
Meilleur 6e homme : Ali Traoré (Strasbourg) | Meilleur Passeur : Justin Robinson (Chalon/Saône) – 8.2 pds | ||
Défenseur de l’année : Lahaou Konaté (Nanterre) | Meilleur Contreur : Taylor Smith (Gravelines-Dunkerque) – 1.7 ctr | ||
Meilleur Jeune : Théo Maledon (Lyon-Villeurbanne) |
Les autres Compétitions de la Saison 2018 – 19
Leaders Cup – Strasbourg
Quart de finales |
La saison 2018-2019 de Pro B a été le théâtre de nombreux rebondissements, offrant une compétition aussi intense qu’incertaine. La Chorale de Roanne, club historique du basketball français, a dominé de bout en bout pour signer un retour triomphal en Jeep ÉLITE. Guidée par l’imposant Joe Burton, pivot au jeu élégant et puissant, et par le leadership de Clément Cavallo, l’équipe roannaise a su imposer son rythme tout au long de la saison régulière avant de confirmer son statut en playoffs. En finale d’accession, la Chorale a surclassé ses adversaires avec une maîtrise impressionnante, décrochant un titre de champion et une montée méritée, symbole de leur renaissance.
Si Roanne a brillé, Orléans Loiret Basket a vécu une année contrastée. Longtemps leader de la saison régulière, grâce à un effectif talentueux mené par Brandon Jefferson et Miralem Halilovic, l’OLB semblait être le grand favori pour retrouver l’élite. Mais dans un retournement inattendu, l’équipe orléanaise a flanché en fin de parcours, perdant son élan au moment crucial. Éliminée prématurément en playoffs, cette désillusion a été un coup dur pour un club qui devra patienter encore une saison pour espérer remonter.
Dans les coulisses de la lutte pour le sommet, d’autres équipes ont marqué la saison par leur combativité et leurs exploits. Denain Voltaire, porté par une dynamique incroyable, a remporté la Leaders Cup Pro B, une première historique pour le club. Ce succès leur a assuré une place en playoffs, un tremplin pour affirmer leur ambition. Par ailleurs, des équipes comme Lille et Vichy-Clermont ont surpris par leur régularité et leur jeu collectif, atteignant également les phases finales et montrant que la Pro B reste un vivier de talents et de surprises.
Cependant, la saison n’a pas souri à tout le monde. Chartres Métropole et Caen Basket Calvados, deux équipes pleines d’espoir en début de saison, ont rapidement sombré. Handicapées par un manque de régularité et des effectifs limités, ces deux formations n’ont jamais trouvé leur rythme. Reléguées en NM1, elles devront reconstruire pour espérer remonter à ce niveau compétitif. Blois, champion en titre de la saison précédente, a également déçu en manquant les playoffs, peinant à retrouver la même intensité et la cohésion qui avaient fait leur succès.
Un niveau toujours plus élevé
La saison a également été marquée par l’émergence de talents prometteurs et des performances individuelles remarquables. Des joueurs comme Amin Stevens (Rouen), Joe Burton (Roanne), ou encore Brandon Jefferson (Orléans) ont ébloui par leur constance et leur impact sur le jeu, attirant parfois les regards des clubs de l’élite. La lutte pour le maintien et les playoffs a montré l’intensité et le niveau toujours croissant de cette division.
Les Trophées de la Saison 2018 – 19
M.V.P : Brandon Jefferson (Orléans) | Meilleur Marqueur : Olivier Cortal (Gries-Oberhoffen) – 18.5 pts | |
Meilleur Coach : Guillaume Vizade (Vichy-Clermont) | Meilleur Rebondeur : Joe Burton (Blois) – 9.8 rbs | |
Meilleur jeune : Sekou Doumbouya (Poitiers) | Meilleur Passeur : Brandon Jefferson (Orléans) – 7.6 pds | |
Meilleur Contreur : Ludovic Négrobar (Nantes) – 1.3 ctr |