Yann Bonato fête son 52ème anniversaire ce 4 mars
Yann Bonato est issu d’une famille passionnée de basket, en effet son père, Jean-Claude Bonato, le pivot international a marqué le basket avec 174 sélections et laisse une sacrée empreinte dans le club yann bonazuréen, à Antibes, champion de France en 1970 et deux fois scoreur en Nationale 1.
À seulement 16 ans, Yann part approfondir son apprentissage aux Etats-Unis pendant deux ans dans une High School puis à la Virginia Commonwealth University. A son retour, le jeune ailier est plein d’ambition, il veut plus qu’un rôle de doublure dans une équipe de haut de tableau. C’est au PSG Racing que Bonato va trouver sa place. Dès sa première année, il s’impose comme le top scoreur du club : 21,4 points en 93-94. La saison suivante il triomphe encore et termine une fois de plus top-scoreur mais aussi MVP de Pro A.
Il continue de marquer les esprits lors de l’Euro 1995, ou il termine troisième meilleur marqueur de la compétition : 21.7 points par match. Lors du quart de finale contre la Yougoslavie, il inscrit 38 points, un exploit malgré la défaite de son équipe. Malgré, son caractère bien trempé et sa réputation d’individualiste, ce n’est pas sa volonté de scorer qui lui fait défaut.
Yann Bonato rejoint le CSP Limoges en 1995, pour poursuivre sa progression et réalise deux années remarquables, marquant près de 20 points par match et il sera de nouveau élu MVP français en 1997.

Bonato prend un tournant décisif en quittant la France pour rejoindre la scène européenne en Italie. Il signe d’abord avec le Scavolini Pesaro et traverse une période difficile avec un collectif dans lequel il a du mal à s’intégrer. ׅ“Yann la lianne” rebondit l’année suivante avec le Reggio Emilia. Il devient rapidement un atout majeur en terminant joueur le plus adroit à 2 points du championnat (66,83%).
Son aventure en Italie entrainera une réelle prise de conscience chez le joueur, qui en ressort grandit et dévoile au grand jour une personnalité plus calme et une mentalité plus collective.
De retour à Limoges en 1999, c’est un nouvel homme, devenu “Capitaine Flamme”, il mène son équipe au triplé historique du club : Coupe de France, Championnat de France et Coupe Korać. Mais lors des Jeux Olympiques de Sydney en 2000, Bonato se rompt le talon d’Achille et sera contraint de laisser ses coéquipiers poursuivre la compétition sans lui et repartira médaillé d’argent. Ce coup dur signera la fin de son aventure en équipe de France à 28 ans.

Bonato sera à nouveau champion de France avec l’ASVEL en 2002 mais une mononucléose et des problèmes à l’oreille interne mettront fin à sa carrière professionnelle en 2004, à 32 ans. Mais Yann et son histoire resteront gravé dans les mémoires de par son palmarès impressionnant : deux fois champion de France, MVP français à deux reprises et quatre participations au All Star Game mais aussi grâce à sa belle évolution, un homme qui a su se réinventé en devenant un leader rassembleur et attachant.