
La 26e journée de Betclic ELITE s’est conclue en beauté avec une dernière rencontre de folie entre le Limoges CSP et le BCM Gravelines-Dunkerque. Au bout de la soirée à Beaublanc, c’est finalement le club nordiste qui s’est imposé, après trois prolongations et 48 points de son meneur Glynn Watson Jr.
C’est en apothéose que la 26e journée de Betclic ELITE, en plein week-end de Pâques, s’est clôturée ce dimanche 20 avril à Beaublanc. Au terme d’un thriller de 55 minutes, le BCM Gravelines-Dunkerque est venu chercher une victoire salvatrice à Beaublanc, quasiment synonyme de maintien officiel, avec désormais quatre victoires d’avance sur la zone rouge à quatre journées de la fin.
Pourtant bien parti, Limoges a vu Gravelines-Dunkerque revenir comme un boulet de canon par la suite. Grace à un très bon Mohammed Diarra (25 points), le CSP a pourtant su arracher une prolongation, qui ne sera que la première d’une longue série de trois. Mais dans les quinze dernières minutes de cette rencontre, c’est Glynn Watson Jr. qui a pris toute la lumière sur lui. Le meneur nordiste a totalisé 48 points à 14/26 aux tirs et 13/14 aux LFs, avec 6 rebonds et 5 passes décisives pour 43 d’évaluation, soit les records de points et à l’évaluation de la saison en Betclic ELITE.
Limoges – Gravelines-Dunkerque (110-122)
La Rochelle peut encore croire aux barrages
Quasiment condamné à la relégation en Pro B, le Stade Rochelais a gardé un infime espoir de disputer encore les barrages en cette mi-avril. Pourtant privé de Tom Digbeu (malade), La Rochelle a réalisé une très belle performance défensive pour s’imposer à Nanterre (63-76). Avec un collectif au rendez-vous, Julien Cortey a vu son équipe rendre complètement muet le quart de finaliste de la BCL, à créditer de seulement 24 points marqués en seconde période.
Avec la défaite de l’ESSM Le Portel à Nancy, le Stade Rochelais se retrouve ainsi à deux victoires de la place de barragiste, à quatre journées de la fin de la saison régulière. Car le club stelliste n’a lui pas réussi à gagner en Lorraine, une semaine après être passé tout proche de l’exploit contre LDLC ASVEL. Encore une fois, la formation d’Eric Girard n’est pas passée loin de décrocher la victoire (85-78), mais dans le dernier quart-temps, le SLUC a été suffisamment solide pour l’emporter. Gentilly a de nouveau pu assister à des prestations remarquées de deux de ses jeunes joueurs, Mohammad Amini (13 points, 7 rebonds) et Clément Frisch (18 points en 36 minutes).
Le SLUC Nancy est l’une des rares équipes à avoir réalisé une très bonne opération dans l’optique du play-in, profitant des défaites de Saint-Quentin, l’Élan Chalon et la JDA Dijon.
En fin d’après-midi samedi, Saint-Quentin n’a pas pu faire de Pierre-Ratte un piège pour Cholet Basket (71-77). L’ex-leader a plutôt bien géré son affaire dans l’Aisne, avec une agressivité défensive retrouvée, finalement supérieure aux gros tirs des Axonais Nolan Traoré (17 points à 6/11 aux tirs, 7 passes décisives) et Jerome Robinson (19 points à 5/15). « C’est une bonne opération, un bon résultat », se satisfaisait Fabrice Lefrançois. « Franchement, gagner dans cette salle où il y a une vraie énergie, c’est très difficile. »
Paris et Monaco ont eu chauds contre les clubs bourguignons
Pour l’Élan Chalon et la JDA Dijon, les tâches étaient bien difficiles contre les deux équipes de playoffs d’EuroLeague, le Paris Basketball et l’AS Monaco. Pourtant, les deux clubs bourguignons ne sont pas passés loin de réaliser les exploits de ce week-end de Pâques.
Plutôt bien en place notamment grâce aux 36 points combinés de la paire Shorts – Hifi, Paris a cependant tremblé dans le money-time contre Chalon-sur-Saône. Menés de 12 points dans le dernier quart-temps (94-82), les Chalonnais ont poussé jusqu’à revenir à trois petits points (98-95), en vain avec une défaite finale sur le score de 100 à 97. L’AS Monaco est encore passée bien plus proche du précipice à Dijon (77-78). L’ASM s’en est remise à un dernier panier de Mam’ Jaiteh dans la dernière seconde de jeu pour ravir la victoire au palais des sports Jean-Michel-Geoffroy. « C’est très cruel. Je pense qu’on mérite de le gagner », a réagi l’entraîneur dijonnais Laurent Legname par la suite.
Ainsi, le Paris Basketball et l’AS Monaco rejoignent le leader LDLC ASVEL en tête du classement. En ouverture du week-end, le club villeurbannais a une nouvelle fois pris le meilleur sur son rival, la JL Bourg (89-80). Encore au rendez-vous face à une top équipe du championnat, Bourg-en-Bresse n’a cependant pas eu le coup de rein nécessaire en fin de match pour faire basculer la décision en sa faveur. Il s’agit de la 31e victoires en 36 matchs de LDLC ASVEL sur la JL Bourg au 21e siècle.
Enfin, Le Mans Sarthe Basket (6e) a fait un pas de plus vers une qualification directe en playoffs en dominant largement la SIG Strasbourg (90-70). Tout le contraire du club alsacien, qui voit le top 10 s’éloigner irrémédiablement après cette seconde déconvenue de suite après celle contre la JDA Dijon une semaine plus tôt au Rhénus.