L’entre-deux de la saison 2024-2025 est proche d’être sifflé mais avant de refouler les parquets, une chose reste encore inconnue : le CALENDRIER. Un élément très attendu par les fans, les clubs, les journalistes et, bien évidemment, les JOUEURS qui découvrent les matchs importants et les dates à cocher et à ne surtout pas manquer.
À l’occasion de la sortie de ces calendriers, nous sommes allés à la rencontre de deux anciens joueurs, et plus précisément, deux LNB Légendes, Fred Weis, l’ancien pivot emblématique du CSP et le meneur historique du championnat de France, Laurent Sciarra. Ils se souviennent très bien de cette rentrée des classes, si d’un côté la rivalité entrait en jeu, de l’autre, c’était plutôt la famille qui primait. Un moment particulier pour ces deux compétiteurs qui n’hésitaient pas à marquer d’une pierre blanche leurs rendez-vous phares.
L’ancien limougeaud se souvient : « Je me rappelle très bien, je rêvais d’affronter Pau-Orthez. C’était la date que je cochais en premier. Quand tu allais là-bas tu avais affaire à un public chaud qui détestait Limoges certes mais surtout qui aimait le basket, et ça, c’est toujours un plaisir. »
Pour Laurent revenir sur sa Côte d’Azur natale était toujours un moment spécial :
« Antibes, car étant de Nice pour ma Famille et mes Amis. Ensuite je regardais tout le temps le dernier match de l’année mi-décembre pour anticiper les vacances de Noël etc … »
L’ancien pensionnaire du CSP Limoges se rappelle aussi très bien du match LNB le plus dur auquel il a participé, et pas des moindres : la finale retour face à l’ASVEL en 2000 :
« C’est certainement le match qui nous aurait permis d’être Champion de France en 2000 à la maison contre l’ASVEL, une très belle équipe avec notamment Mouss Sonko. On aurait dû gagner à la maison, on aurait dû se faciliter la tâche pour ne pas avoir à revenir à Villeurbanne et on l’a perdu, on s’est fait écraser à la maison. C’était un match difficile à gérer, mais on a eu notre revanche en les battant chez eux. »
Des histoires et des scénarios de légende dont seul le basket a le secret. La découverte des calendriers est aussi l’opportunité de découvrir les dates durant lesquelles on se frotte aux meilleures équipes du championnat. Des matchs alléchants et importants, qui peuvent être le tournant d’une saison pour un club. Le meneur tricolore aux 113 sélections se remémore la meilleure équipe auquel il a dû se confronter et, c’est très rapidement qu’il déclare : « Pau Orthez saison 94/95 », formation qu’il bat (76-73) lors de la 26e journée de la même saison avec le PSG Racing.
Et lorsqu’on évoque les souvenirs des joueurs, certains restent gravés dans les mémoires, que ce soit pour leur intensité, leur signification personnelle, ou simplement pour les anecdotes et les moments spéciaux qu’ils génèrent. Pour Laurent Sciarra et Fred Weis, de nombreux matchs restent ancrés, mais un seul marque la vie d’un joueur à jamais. Pour Laurent Sciarra, ce match spécial s’est joué avec le Paris Basket Racing : « Lors de la saison 2002/2003 avec PBR on gagne au MSB après le jour de l’An, je fais un triple double et M. MONCLAR décide de rentrer sur Paris après le match alors que l’A10 va être fermée pour cause de neige, résultat des courses bloqués toute la nuit dans le bus au péage de St Arnoult.»
Et pour son compatriote, lui aussi médaillé d’argent aux Jeux Olympiques 2000, c’est lors de sa première entrée sur le parquet de Beaublanc.
« Tous les matchs contre Pau-Orthez. Petite anecdote, une de mes premières entrée en jeu, si ce n’est la première, je prends un coup dans le nez sur un écran, j’ai les yeux qui pleurent et toute ma vie j’ai détesté Didier Gadou pensant que c’était lui qui m’avait donné le coup et en fait c’était Thierry Gadou. Je l’ai appris sur un plateau télé plusieurs années plus tard. »
La sortie du calendrier n’est jamais anodine, elle est la toute première pierre d’une nouvelle saison qui peut, à tout moment, être HISTORIQUE.