La 18e journée de Betclic ÉLITE s’est notamment conclue par un match de gala à l’Accor Arena entre Paris et LDLC ASVEL, remporté par les Villeurbannais. Un peu plus tôt dans l’après-midi, l’AS Monaco avait tremblé contre le SLUC Nancy.
Fin de la série noire pour le champion
Il fallait donc un écrin fabuleux pour que Lyon-Villeurbanne retrouve le chemin de la victoire en Betclic ÉLITE en 2023. À l’Accor Arena, devant 11 000 spectateurs, l’ASVEL a dominé Paris (86-69, score final) et capitalisé sur le regain de confiance né de son succès à Milan vendredi en EuroLeague. Une soirée qui avait marqué la fin d’une spirale infernale de six défaites de rang et une nouvelle dynamique qui coïncide étrangement avec l’arrivée de Dee Bost dans l’effectif rhodanien. Déjà très en jambes, l’ancien Monégasque joue un rôle formidable de stabilisateur (18 points à 7/9). Alors que le Paris Basketball s’est longtemps accroché (57-59, 30e minute), porté par les 21 unités de Tyrone Wallace, l’Américain a été extrêmement précieux, aux côtés de Nando De Colo (20 points et 5 passes décisives), pour finalement décrocher les Franciliens, pénalisés par leur maladresse longue distance (3/24). “Dee Bost apporte beaucoup de sérénité, c’est un joueur qui a de l’expérience”, admet l’Arrageois au micro de beIN Sports. “Ça nous permet d’être un peu plus tranquille pour respecter ce que l’on veut mettre en place. Ce match s’est joué sur la concentration, le fait de respecter Paris. La victoire devait passer par un travail collectif et c’est ce que l’on a fait. On savait ce qu’on voulait mettre en place, on a imposé notre rythme. L’Accor Arena ? C’était un super évènement pour le basket français.” Mais cela n’aura pas permis à Paris de décrocher une cinquième victoire d’affilée…
Nancy y a cru
Sylvain Lautié avait beau avoir joué le coup de bluff en prétextant “un voyage à visée touristique” en Principauté, le SLUC Nancy est tout de même venu à Gaston-Médecin pour gagner un match de basket. Et comme Pau il y a deux semaines, les Lorrains ont failli réaliser un gros coup et menaient encore 64-59 à l’entame du dernier quart-temps. Moment choisi par Élie Okobo (19 points à 8/14 et 6 passes décisives) pour sortir de sa boîte et enchaîner les gros shoots. Mais les coéquipiers de Caleb Walker (25 unités) pourront tout de même s’en vouloir, eux qui ont perdu plusieurs balles cruciales dans le money-time, dont la possession de l’égalisation lors de la dernière minute. Victorieuse 83-79, la Roca Team reste en tête de Betclic ÉLITE.