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Dijon brise l’invincibilité monégasque, Strasbourg lanterne rouge

Dernière soirée de Betclic ÉLITE avant la trêve : au bonheur de Dijon et Paris notamment, contrairement à Monaco et Strasbourg.

La JDA s’empare du Rocher !

Il n’y a plus d’équipe invaincue en Betclic ÉLITE ! À domicile, après avoir déjà frôlé la correctionnelle il y a quinze jours contre Bourg-en-Bresse, l’AS Monaco est tombée face à la JDA Dijon (84-95). Alors que la Roca Team a proposé une attitude qui a fortement déplu à son entraîneur Sasa Obradovic, les Bourguignons ont su profiter de cette démobilisation, étalant une démonstration de force collective derrière Markis McDuffie, auteur de 27 points. “C’est une grande et importante victoire pour nous”, savoure Nenad Markovic, au micro du Bien Public. “On s’est servi du match à Malaga, qui était aussi une équipe athlétique et avec des joueurs de niveau Euroligue. Car si tu les laisses imposer leur jeu, tu ne peux pas rivaliser. On a été concentré dès le début, en sachant qu’on a aussi eu quelques jours de plus pour trouver des solutions, Monaco ayant joué vendredi (en coupe d’Europe). Le plus important était de répondre physiquement et défensivement, on a su répondre et on a montré du caractère à la fin. On ne les a jamais laissé reprendre l’avantage, c’était très important. Les joueurs ont gagné un jour de repos de plus après la trêve.” Manière de fêter ce bilan réjouissant au moment de la première pause : six victoires en huit matchs.

James Palmer Jr., héros d’Ékinox

C’était victoire impérative pour les deux équipes à Ékinox ! D’un côté, la JL Bourg lestée de trois défaites de rang. De l’autre, la SIG Strasbourg, et son encombrant statut de relégable. Avec le renfort de Paul Lacombe (7 points à 1/8, 7 rebonds et 5 passes décisives), les Alsaciens ont longtemps rêvé d’un second succès (41-53, 27e minute), déroulant un basket cohérent jusqu’à l’entame du money-time. Mais les hommes de Lassi Tuovi se sont, comme souvent, écroulés à l’approche de la sirène, tandis que James Palmer Jr. a sorti le grand jeu : 19 points à 6/7 dans le quatrième quart-temps. II a pris ses responsabilités”, souligne Hugo Benitez dans les colonnes de BeBasket. “Il est là pour mettre des gros tirs. On peut le remercier car c’est lui qui nous fait gagner aussi.

Un festival qui ne fait évidemment pas les affaires de la SIG, désormais seule lanterne rouge du championnat. Un rang qui fait tâche à l’heure de la première trêve FIBA. “On ne passe vraiment pas loin d’une victoire qui nous tendait les bras et nous aurait fait énormément de bien”, soupire Paul Lacombe. “C’est terrible.

Le déclic pour Paris ?

Si Strasbourg est seul dernier, c’est donc aussi parce que Paris l’a emporté. Incapable de faire régner la loi à domicile toutes compétitions confondues jusque-là, l’équipe parisienne a livré son match référence, en matant Le Mans (104-88), pourtant un gros bras du championnat. Un succès bâti sur nombre d’immenses performances individuelles, avec tous ces talents qui ont enfin su se mettre au service du collectif : cinq joueurs à plus de 18 d’évaluation, dont 28 pour Ismael Kamagate. “C’est une victoire dont on avait grandement besoin”, apprécie Axel Toupane, au micro de beIN Sports. “Même s’il y a eu des bonnes choses, on n’a pas fait le début espéré. Celle-ci fait clairement du bien, surtout que c’est une victoire collective. Il faut maintenant continuer à bien bosser à l’entraînement et aborder les matchs avec le même état d’esprit.” Paris laisse donc Pau-Lacq-Orthez prendre sa place dans la zone rouge, tandis que le MSB manque l’occasion de profiter de la boulette monégasque pour partager la tête de Betclic ÉLITE.

La balade de Lyon-Villeurbanne

Enfin, LDLC ASVEL a vécu un dimanche incroyablement serein. Même sans Nando De Colo, les Villeurbannais n’ont pas tremblé face à une équipe de Fos-sur-Mer inoffensive. 48 heures après leur triomphe à Bologne, les triples champions de France ont fait preuve d’énormément de sérieux pour se faciliter la vie (94-65). En délicatesse depuis son retour de blessure, Parker Jackson-Cartwright a profité de cette sortie pour emmagasiner de la confiance (19 points), tout comme Antoine Diot qui a vécu un après-midi comme à ses plus belles heures (21 d’évaluation, avec 12 points et 6 passes décisives).